𝐋𝐄𝐒 𝐃𝐄𝐔𝐗 𝐉𝐎𝐔𝐑𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐏𝐋𝐔𝐒 𝐈𝐌𝐏𝐎𝐑𝐓𝐀𝐍𝐓𝐒 𝐃𝐄 𝐕𝐎𝐓𝐑𝐄 𝐕𝐈𝐄...

"𝐋𝐄𝐒 𝐃𝐄𝐔𝐗 𝐉𝐎𝐔𝐑𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐏𝐋𝐔𝐒 𝐈𝐌𝐏𝐎𝐑𝐓𝐀𝐍𝐓𝐒 𝐃𝐄 𝐕𝐎𝐓𝐑𝐄 𝐕𝐈𝐄 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐋𝐄 𝐉𝐎𝐔𝐑 𝐎𝐔̀ 𝐕𝐎𝐔𝐒 𝐄̂𝐓𝐄𝐒 𝐍𝐄́ 𝐄𝐓 𝐋𝐄 𝐉𝐎𝐔𝐑 𝐎𝐔̀ 𝐕𝐎𝐔𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐏𝐑𝐄𝐍𝐄𝐙 𝐏𝐎𝐔𝐑𝐐𝐔𝐎𝐈" - 𝐌𝐚𝐫𝐤 𝐓𝐖𝐀𝐈𝐍

Nous connaissons tous notre date de naissance ou presque tous, selon la culture à laquelle nous appartenons, en revanche, la majorité des individus ont oublié pourquoi ils sont nés.

Il n'est, à mon sens, jamais trop tôt ni trop tard pour s'en rappeler, l'essentiel étant de recouvrer la mémoire afin de ne pas rester dans l'illusion que nous vivons ou avons vécu - dans - l'unité alors que nous vivons quasiment constamment la séparation. Sans aller chercher bien loin, il nous suffit d'observer la dichotomie entre nos pensées et notre parole, nos pensées et nos actes / actions.

Se souvenir pourquoi nous sommes né nous offre l'opportunité de vivre la vie dans son essence, parce que connecté à la nôtre. C'est apprécier la vie en tant qu'oeuvre, prendre conscience que vivre est un art et que c'est une dimension à laquelle nous ne pouvons accéder qu'une fois que nous réalisons que nous sommes des artistes / artisans, à l'oeuvre à soi.

Cette notion d'oeuvre n'est pas sans nous rappeler les 3 principes fondamentaux de l'alchimie, qui sont l'oeuvre au noir, l'oeuvre au blanc et l'oeuvre au rouge.

Se souvenir pourquoi nous sommes né, nous amène à nous déplacer de la réalité que nous avons créée, au réel existant sans lien avec des projections mentales, que nous ne pouvons façonner à grands coups de projections.

Fêter le jour de notre naissance est pour certains, une occasion de se retrouver en famille, entre amis, de festoyer et possiblement s'alcooliser, de recevoir des attentions, en être le centre ce jour là en tous cas, des cadeaux, quand pour d'autres, c'est un moment douloureux qui n'inspire aucune envie de célébrer.

Mais qu'honore t'on d'ailleurs, un jour anniversaire?

Sommes-nous seulement conscients que cette date est le début d'une aventure humaine pour une âme qui a choisi de s'incarner?

Sentons-nous cette profondeur, dans cet élan de dire à un.e autre, je te célèbre d'avoir fait le choix de cette incarnation et je te reconnais dans cette aventure commune, bien qu'individu-elle que nous vivons?

Vous trouvez-vous dans cet espace, quand vous souhaitez "joyeux anniversaire" à un autre?...

Anniversaire dont l'origine étymologique nous précise que c'est quelque chose qui revient tous les ans.

Cette récurrence participe à rafraîchir notre mémoire, une fois par an, comme s'il y avait une essentialité à ne surtout pas oublier.

Que faisons-nous ce jour là précisément?

La mémoire est-elle à l'oeuvre?

Sommes-nous connecté à notre essence ou simplement au fait que nous avons un an de plus, constat accompagné de nombreuses (autres) projections mentales?

Qu'est-ce qui, ce jour là plus encore, nous pousse à consommer - nourriture, boissons alcoolisées, cadeaux, décoration, etc... - ?

Qu'est-ce qui fait que l'𝐄̂𝐓𝐑𝐄(𝐓𝐄́) ne puisse prendre sa place centrale, sans que l'avoir ne tente de s'immiscer?

Pourquoi, dans ces moments, ne peut-on honnorer l'incarné par des étreintes, un texte qu'il nous aura inspiré, une chanson que nous avons envie de lui partager, un cérémonial à lui proposer, une création de soi, inspirée par lui / elle en cette occasion?

Est-ce qu'en osant aller à cet endroit, dans cet espace possiblement inexploré jusqu'alors, nous ne recouvririons pas, ensemble, la mémoire?....

Dans ce "pourquoi" de Mark TWAIN, il n'est, à mon sens toujours, pas question de raison, ou de quelconque autre motif, mais d'une mémoire à recouvrer afin d'entrer, sans plus passer à côté, dans la dimension du sacré.

Belle journée à vous qui passez par là, à vous célébrer depuis le coeur, si c'est votre anniversaire, rappel de votre naissance ~ n-essence

Vibratoirement,

Maïtika Coeur Arc-en-ciel