𝐋𝐄 𝐒𝐀𝐈𝐍𝐓 𝐄𝐒𝐏𝐑𝐈𝐓 𝐎𝐔 𝐋'𝐄𝐒𝐏𝐑𝐈𝐓 𝐒𝐀𝐈𝐍 𝐄𝐍 𝐒𝐎𝐈

Nourrir l'histoire, c'est, de mon point de vue du moment, abreuver nos mémoires et nos cellules, imprégnant nos vies jusqu'à la moelle, du vécu d'autres, en d'autres temps.

Pourquoi vouloir à ce point conserver l'histoire, qu'a t'elle à nous offrir tant sur le plan individuel que collectif, pourquoi s'attacher, créer des dépendances, conditionner, et est-ce vraiment bon pour nos vies et notre état de santé, de ne pas vouloir oublier?

Aujourd'hui, en ce vendredi saint, je viens vous parler religion au sens noble du terme de 𝐫𝐞𝐥𝐢𝐞𝐫, 𝐝𝐮 𝐥𝐚𝐭𝐢𝐧 𝐫𝐞𝐥𝐢𝐠𝐚𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐫𝐞𝐥𝐢𝐫𝐞 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐥𝐢𝐠𝐞𝐫𝐞. De ce qui relie les hommes, comment l'histoire peut, de mon modeste point de vue, nous relier aux souffrances d'autres, à leur mort et nous y attacher énergétiquement.

Je vais, en cette semaine sainte, vous parler de celui qui a marqué les temps et les esprits et impacte encore fortement nos vies, même si cela reste très inconscient, Jésus-Christ. Celui qui s'illumina d'oeuvrer à soi, et atteignit des plans de conscience et de sagesse élevés.

Ici, j'ai l'élan de vous partager les symboliques que je vois, en ce jour où Jésus-Christ mourut.

La croix n'est pas sans nous rappeler celle que nous portons, de toutes ces mémoires collectives qui se transmettent de générations en générations et donc d'époque en époque. Que ne faut-il pas oublier? Les évènements ou les êtres? Avons-nous conscience de l'impact énergétique sur tous nos corps?...

Elle symbolise aussi toutes nos croyances et combien elles nous empêchent et nous figent, nous plongeant dans un immobilisme qui va à l'encontre du mouvement de vie.

D'un autre point de vue, le Christ crucifié peut également nous dire que lorsque nous atteignons un certain niveau de sagesse, nous prenons conscience que l'état naturel n'est pas le faire, ni l'avoir, mais l'être. Etre, suffit amplement et nous n'avons, in fine, qu'à très peu activer notre énergie, ne puisant ni n'épuisant nos ressources vitales.

La couronne d'épines pourrait symboliser toutes ces pensées limitantes qui envahissent notre sphère mentale, générant souvent des maux de tête, migraines et autres douleurs cervicales. Toutes ces ruminations qui nous font du mal au point de manifester, parfois des maladies neurologiques et accidents cérébraux irréversibles. La couronne d'épines qui symboliserait toutes nos projections mentales, atteint notre discernement, nous privant de notre lucidité, entrainant des comportements à risques, des schémas délétères, tant sur le plan individuel que collectif. Tout ce que je suis impacte mon environnement.

Le sacrifice de Jésus Christ ne va pas sans rappeler cette propension, pour bon nombre d'entre nous à nous sacrifier au profit d'autres.

Pour quoi ce don de soi?

Pour qui?

Et pour quoi de cette façon là?

Ai-je seulement conscience de faire passer les autres en premier et de rester loin derrière, nourrissant ma blessure de rejet dont les mémoires se ravivent douloureusement. En alimentant les mémoires de cette blessure, j'entretiens le désamour, la sensation souffrante d'être invisible, inconsistant.e, oublié.e....

La fin de vie de Jésus Christ n'est pas, non plus, sans évoquer la blessure d'injustice.

Pourquoi cet homme, si sage, vibrant l'amour inconditionnel a t'il été trahi, et martyrisé avec autant de barbarie, puisque c'est ce que nous raconte l'histoire.

Selon ma lecture, nourrir le culte de Jésus-Christ tel qu'il est alimenté depuis des siècles, peut inconsciemment entretenir la croyance que l'amour inconditionnel est bien trop dangereux, et que vibrer cette fréquence peut mettre notre vie en danger.

A quoi bon aimer si c'est pour connaître le sort de l'âme hors aussi cruellement?...

Nos egos trouvent ici de quoi se nourrir copieusement, alimentant la dynamique d'égoïsme bien développée dans la société que nous avons organisée.

Entre celles et ceux qui se sacrifient et d'autres qui sont auto-centrés nous pourrions nous dire que c'est le parfait équilibre.

Aussi je vous pose la question, ce système dans lequel nous vivons vous apparait-il sain et équilibré.

Vous même, pouvez-vous dire que votre esprit est sain et élevé?

Quant à la résurrection du Christ, qui n'a pas, selon les transmissions, recouvert ni son apparence physique, ni sa vie Terrestre, n'apparaissant qu'en de rares occasions, elle peut nous dire combien chaque mort que nous vivons, tout au long des cycles successifs de la vie, nous transforme, œuvrant à notre évolution.

Ici on nous parlerait de renaissance, de cette capacité que nous avons, à travers le processus de transmutation, à naître chaque fois un peu plus près du Soi.

Nous pouvons également y voir les signes et synchronicités qui nous apparaissent dès lors que nous commençons à être suffisamment r-éveillés.

Enfin, la trahison de Judas n'est pas sans nous rappeler notre propension à trahir le Divin en Soi. De cette manie de nous fuir, nous éloignant de notre authenticité, nos potentiels, dons, richesses, de ces rêves que nous sommes venus manifester pour notre bien et celui de l'humanité.

Aurions-nous peur de rencontrer et incarner le Christ, autrement dit, l'illuminé, en Soi?...

En cette semaine sainte qui n'a cessé de se manifester, de ce week-en de Pâques qui répand des chocolats dans tous les supermarchés, transformant cette commémoration en énième gros buissness commercial, j'observe toutes nos dérives, nos pseudos croyances et notre tendance à entretenir ce qui crée de la souffrance et fait vibrer bas.

A conserver l'histoire, alors faut-il encore savoir pourquoi.

Aussi, êtes-vous prêt à poursuivre dans cette voie, ou à entrer en religion, au sens de 𝒓𝒆𝒍𝒊𝒓𝒆 𝒂𝒕𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒗𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒕 𝒓𝒆𝒍𝒊𝒆𝒓, 𝒏𝒐𝒏 𝒑𝒂𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒂𝒕𝒕𝒂𝒄𝒉𝒆𝒓, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒏𝒕𝒔 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒐𝒏𝒕 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒖𝒓𝒆𝒛 𝒖𝒏𝒆 𝒍𝒆𝒄𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒇𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒆𝒕 𝒔𝒖𝒃𝒕𝒊𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒗𝒐𝒖𝒍𝒆𝒛 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒄𝒓é𝒆𝒓?...

Je vous souhaite le meilleur, l'en vie d'un esprit sain et je vous partage ma joie d'inviter à d'autres lectures de tout ce que nous vivons, partageons, transmettons.

Pas la mienne, mais celles que vous en ferez :-)

Avec compassion et Amour Infini.

Maïtika Ceur Arc-en-ciel