𝐐𝐔𝐀𝐍𝐃 𝐀𝐋𝐋𝐄𝐑 𝐌𝐀𝐋 𝐌𝐄 𝐏𝐄𝐑𝐌𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐆𝐔𝐄𝐑𝐈𝐑

Lorsque nous sommes malades, où en tous cas nous sentons mal en point, nous allons consulter notre médecin.

Ce dernier, s'appuyant sur nos symptômes, va poser un diagnostic pour lequel il proposera un protocole visant notre guérison.

Lorsque nous ne nous sentons pas bien émotionnellement, notre premier réflexe est d'aller mieux, souvent à tout prix. D'abord parce que cette société de la performance ne laisse pas de place à ce que nous apparentons à de la faiblesse, de la fragilité, voire de la vulnérabilité. Et parce que n'avons pas appris à apprivoiser cet état et l'accueillir comme une bénédiction - à mon sens -.

Quand je me sens émotionnellement fragile, fatiguée, sans élan ni envie, il est primordial de m'accepter dans cet état d'être.

Accepter la tristesse, la colère, la déception, la fatigue, le manque d'énergie, d'entrain.

Accepter cet état, car il me montre quelque chose que je n'ai pas vu, ou pas voulu voir, et qui nécessite l'éclairage indispensable à continuer à avancer sans mettre mon état de santé en danger et possiblement ma vie, à terme, en péril.

Accepter de vivre cet état va me révéler un nouvel élément en lien avec une blessure, un trauma, une croyance, un schéma, quelque chose qui empêche mon authenticité et me conduit à reproduire des actes, des situations, des choix qui n'ont fait que générer une souffrance que je ne vois peut-être pas, ou refuse de voir.

Si je ne suis pas attentive aux symptômes, je ne peux pas voir ce qui crée ce conflit intérieur et je ne peux donc pas apaiser et guérir ce qui a besoin de l'être.

Accepter de ne pas aller bien, c'est arrêter de se fuir et s'offrir l'attention, le soin et l'amour dont nous avons particulièrement besoin, dans ces moments essentiels de nos vies, car ils sont les clés de notre guérison.

Avec compassion et Amour Infini,

Maïtika Coeur Arc-en-ciel