đđđ đđđđđ đđđ đđđđ đđđđđđđđđ đđ đđđđ đđđđđđđđđđđ
- maitikacoeurarcenc
- 23 juil. 2024
- 3 min de lecture

En ce moment, je suis à l'oeuvre du cÎté des peurs. Les miennes, celles du collectif et celles que vous me partagez ici ou là , au cours d'un échange, d'un soin, d'une guidance.
Je m'interroge sur la place qu'elles prennent dans nos vies, sur tous ces espaces qu'elles envahissent et ces possibles qu'elles réduisent considérablement.
J'essaye de voir ce qui les rend aussi puissantes, de quoi elles se nourrissent, pourquoi nous les alimentons.
Qu'est-ce qui fait que nous accordons plus d'importance Ă ces peurs qu'Ă nos potentiels, comment elles influencent autant nos choix, comment peut-on leur accorder autant de puissance et nier la nĂŽtre?
Ce que je vous partage ici reste mon point de vue et cet endroit oĂč je me trouve en ce moment avec cette notion de peur.
DÚs qu'une peur tente d'assombrir ce que je vis ou envisage, je dédiabolise ces projections en revenant toujours à la réalité du corps et de l'instant présent. Je reviens à cet état de l'existant, je suis réelle, je suis visible, palpable, ce que la peur n'est pas.
Quand je me connecte Ă l'Ă©motion qu'est la peur, je sens que je suis inquiĂšte de ce possible mal qui pourrait m'ĂȘtre fait.
La peur incarnerait donc "le mal".
Elle serait une sorte d'adversaire dont l'unique intention est de me nuire, physiquement, psychiquement, financiÚrement, matériellement, etc....
La peur est une supposition que je fais parce que je crois que tel choix, telle situation, tel changement va me mettre en danger.
Qu'est-ce qui fait que je ne puisse pas envisager l'abondance?
Qu'est-ce qui m'incite Ă penser au mal, voire au pire, plutĂŽt qu'au mieux?
Ressort ici clairement cette notion de bien et de mal avec lequel nous sommes aux prises depuis des millénaires. Le temps est venu, à mon sens, de sortir de cette vision tellement restreinte et immature.
Ne suis-je donc pas consciente de toutes mes ressources, mes potentiels, mes capacités à envisager toute évolution, à partir à l'aventure sereinement, comme je l'ai déjà fait tant de fois?
N'ai-je pas, à plusieurs reprises, dépassé une peur ou l'autre, pour finalement me rendre compte qu'il n'y avait aucune raison de craindre?
Toutes ces expériences ne m'ont-elles pas montré à quel point je serai toujours plus grande et plus puissante que mes peurs?
Que ces peurs ne sont in fine que le produit de mon imagination, de ce pire que j'envisage.
Mais alors, si je ne songe qu'au pire, c'est que j'estime ne pas avoir accĂšs au meilleur?
Pourquoi ne puis-je pas me souhaiter le meilleur? Qu'est-ce qui m'en empĂȘche?
En regardant Ă la loupe cette Ă©motion, je vais naturellement me tourner du cĂŽtĂ© de mon enfance et voir toutes ces fois oĂč j'ai Ă©tĂ© empĂȘchĂ©e.
Vont clairement m'apparaßtre deux visions, celle d'un parent ou un adulte aux prises avec ses peurs qui va me raconter l'histoire que c'est dangereux de faire ceci ou cela, et poser, insidieusement souvent et trÚs inconsciemment, un interdit. Dans cet élan l'adulte ne fera pas la différence entre le réel et le supposé.
Il est Ă©vident que si je m'approche d'une cheminĂ©e, d'un poĂȘle, d'une plaque de cuisson, il y a le possible danger que je me brĂ»le, ici c'est de la prĂ©vention. Je n'ai donc pas Ă avoir peur, mais je suis invitĂ©e Ă la prudence. Idem pour l'eau qui n'est pas synonyme de noyade, mais de plaisir. La noyade est possible si je ne sais pas nager ou manque de prudence dans certains contextes.
Et puis il y a, sans distinction ces peurs qui animent les adultes et sont transmises, lourd hĂ©ritage que nous porterons tel un fardeau, nous freinant, parfois, nous empĂȘchant, d'autres, de vivre notre pleine abondance.
La peur peut également venir de la pensée erronée que "je ne suis pas capable de". La blessure de rejet et d'humiliation sont ici, à regarder de prÚs, terreau fertile et idéal pour nourrir ces peurs qui nous empoisonnent.
Il apparaĂźt donc essentiel de distinguer la peur du possible danger.
Je sais intuitivement que si je prends ce risque ou cet autre, je mets possiblement mes jours en danger. Ici, la peur n'a donc pas sa place. Il me suffit simplement de me demander si je choisis de mettre ma vie en péril.
Quand le danger n'est qu'une projection, la seule question que j'ai finalement Ă me poser est "pourquoi me mets-je cet interdit?"
Parce que quand je pose cet interdit, je rend une possibilité formellement impossible.
đđźđđ«đđŠđđ§đ đđąđ, đđĄđđȘđźđ đđšđąđŹ đȘđźđ đŁđ đ„đđąđŹđŹđ đ„đ đ©đđźđ« đŠ'đąđ§đđ„đźđđ§đđđ«, đąđ§đđšđ§đŹđđąđđŠđŠđđ§đ, đŁđ đŠđ đ©đšđŹđ đ„'đąđ§đđđ«đđąđđđąđšđ§ đ'đđŻđšđąđ« đđđđÌđŹ đÌ đđšđźđđ đđšđ«đŠđ đ'đđđšđ§đđđ§đđ.
Je créée donc sans mĂȘme le savoir la situation de manque dans laquelle j'ai tellement peur de me retrouver.
A méditer....
Je vous souhaite une magnifique journĂ©e et l'en vie de lever tous les interdits que vous vous posez, qui vont Ă l'encontre de l'ĂȘtre libre que vous ĂȘtes en vĂ©ritĂ©.
Fraternellement,
MaĂŻtika Coeur Arc-en-ciel







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