AÏE, MES AÏEUX! ~ Anne Ancelin SCHÜTZENBERGER

Bon jour les belles âmes, Je termine la lecture de ce livre qui venait me chercher depuis longtemps déjà. Un peu de mal à entrer pleinement dans ces écrits où exposés et références s'entrechoquent - effet ressenti -, mais les situations présentées sont très intéressantes. On y voit en effet les liens in-conscients avec le trans-générationnel, les synchronies, dates anniversaires, loyautés et fidélités, les prénoms qui se perpétuent et avec eux les accidents, maladies et décès prématurés. Ceci-dit, les exemples cités alimentent la théorie de l'impact du trans-générationnel, c'est le propos du livre, et les liens se font facilement. Les souvenirs sont décrits comme refaisant surface en un claquement de doigt. Il a possiblement fallu du temps aux personnes en thérapie pour favoriser l'émergence de ces maillons de la chaîne et j'aurais trouvé intéressant qu'Anne Ancelin nous éclaire à cet endroit.

Depuis bien avant ce livre, je m'interroge et plus encore après cette lecture

Comment fait-on, lorsqu'on est issu d'une famille au sein de laquelle les chances que l'on a d'obtenir des informations sont minces, que les dates, prénoms, détails sont contre-dits par les uns et les autres, et qu'aucune piste n'est réellement exploitable? Les secrets doivent-ils rester secrets, les langues fourchent-elles volontairement ou pas, mieux vaut ne pas savoir?... Finit on toujours pas trouver l'information réelle et faire la compréhension? Ces réponses sont-elles en nous, attendant le moment opportun pour remonter à la surface, donc à la conscience? Le trans-générationnel est-il le seul moyen?...

Autre chose m'interpelle, en lien avec l'enseignement que je suis en train de recevoir de Dominique Rankin, chef héréditaire Anicinape.

En ce moment, nous sommes justement à penser autour des Ancêtres. Pour ces peuples autochtones, les aïeux transmettent sagesse, savoir, coutumes, et favorisent, par leurs empreintes et enseignements laissés, la marche de chaque descendant sur la Terre-Maman.

Qu'est-ce qui fait que pour certains peuples, les Ancêtres sont sacrés et pour d'autres cultures, la possible explication de nos comportements à caractère "dangereux", à risque"? Une hérédité pesante à charge plutôt négative. Pourquoi faisons-nous un focus à cet endroit plutôt que sur les enseignements de sagesse, capacités et talents transmis?

Je pose la question à Comis dès que je peux et vous partagerai sa réponse.

Et si vous avez envie de nous exposer la vôtre, je vous y invite :-)

Depuis le cœur,

Maïtika