Bouddha où l'incarnation du Divin...

Bon jour les belles âmes,

Ce matin je me sens appelée par celui qui a été nommé Bouddha.

A l'origine, cet homme né Siddharta Gautama est un prince qui vivait dans un palais au Népal, auprès de ses parents, le Roi et la Reine, protégé de tout ce que les humains peuvent vivre.

Sa vie était abondante et il passait son temps à s'entraîner au tir à l'arc, et aus sports de combat, digne descendant d'une grande lignée de guerriers.

Il épousa une femme qui lui donna un fils.

Malgré cette abondance, le prince s'est lassé de cette vie dans l'enceinte du palais et a souhaité voir le monde.

Il fût alors confronté à la maladie, la pauvreté, le manque, la faim, la souffrance, la mort.

Bouleversé par cette immersion dans le vivant, Siddharta Gautama décida de rompre avec sa vie originelle, et de vivre l'expérience de l'humanité.

Cette histoire ne vous évoque rien?

De mon côté, je ne peux m'empêcher de faire le parallèle avec qui nous sommes.

Nous, les âmes, sommes originaires d'une source qui ne connaît que la vibration de l'amour inconditionnel et la lumière.

Nous sommes, dans cet état, le prince.

Dans l'objectif d'élever notre âme, nous choisissons de partir ou re-partir à la rencontre du monde et nous incarnons sur Terre. Nous découvrons ou re-découvrons, selon notre nombre d'incarnations, la maladie, la pauvreté, le manque, la souffrance, la mort.

Nous vivons cette expérience comme une fatalité, au point d'employer parfois des formules toutes faites telles que "c'est la vie", comme si cet infini pouvait contenir dans ces " 3 mots".

Certains d'entre nous ferons, tel Siddharta, le choix de l'introspection, du retour à soi, de la guérison et connaîtrons le r-éveil.

A notre tour, nous deviendrons Bouddha, comme on devient le Christ ou d'autres éveillés qui ont retrouvé leur état d'âme, Divine, vibrant l'amour et la lumière.

J'ai l'élan de ce partage, car je vois combien il est essentiel de ne pas considérer ces hommes comme des icônes au destin exceptionnel, mais bien comme des sources d'inspiration.

Le Christ, Bouddha, c'est qui nous sommes en vérité.

Nous pouvons avoir tendance à placer notre foi, notre croyance en ces Divins et leur adresser nos prières, mais n'est-on pas, in fine, invités à placer cette foi en Soi, et re-connaître cet éveillé en nous?

En cultivant la croyance du Dieu - même si dans le bouddhisme, Bouddha n'est pas un Dieu, il a en réveillant sa conscience, rencontré sa part divine - à l'extérieur, n'alimentons-nous pas une mystification qui nous aveugle au point que nous ne voyons pas que ces hommes élevés au rang de Divin sont notre reflet?

C'était mon partage du coeur, ma pensée du jour, mon sentir du moment.

Et vous, quel est le vôtre, dites-nous :-)

Coeurdialement,

Maïtika Coeur Arc-en-ciel