Comparaison, rivalité, compétition, inspiration? Nous avons le choix...

Bon jour les belles âmes,

Depuis notre plus jeune âge, nous sommes tous et toutes soumis à la comparaison.

Et cela commence quasiment dès notre venue au monde!

Quand la famille, les amis de nos parents viennent s'extasier devant notre jolie frimousse de nouveau né, les comparaisons ne manqueront pas!

"Oh c'est ton portait tout craché!" (Mais qu'elle est moche cette expression, je n'ai jamais compris pourquoi on disait ça), "On dirait sa soeur au même âge", "il a ton nez, tes yeux, les mêmes traits que toi", et ça continuera encore et encore, chez la nounou, à la crèche, à l'école, dans les cercles sportifs, amicaux, professionnels, les activités de loisirs. Tout sera sujet à comparaison, quoi que vous fassiez et même ni vous ne faites rien!

Nous retrouvons des injonctions sur tous les plans, de l'âge de nos 1ères dents, au passage à genoux, aux premières syllabes prononcées (panique générale des mères affolées quand nous présentons un léger retard - résonnance du côté d'un possible handicap, voyez comme ça peut aller loin -), les premiers pas posés, les apprentissages dont celui de la propreté, là aussi, au secours!, la motricité, et blablabla et blablabli.

Tout est noté, standardisé, normé, genré, nous conduisant à la perte de notre identité.

De quoi en perdre son latin et notre rythme car dès lors, la machine à la course poursuite est enclenchée!

Hélas, la comparaison est un mal insidieux qui se diffuse dans nos cellules et nos mémoires et nous fait croire tout un tas d'histoires.

Ainsi, nous allons peu à peu nous raconter que nous sommes moins, pas assez, voire nul.le, en comparaison d'autres qui sont tellement meilleurs que nous.

Et de fil en, aiguille, vous vous éloignerez possiblement de ce vous aviez imaginé parce que vous ne vous sentez pas légitime, comparé à d'autres qui eux méritent leur titre, leur place ou que sais-je encore!

STOOOOOOOOOOOP!!!!!

Ne pensez-vous pas qu'il est temps de changer tout cela, de cesser avec ces comparaisons faussées, de confronter - synonyme de comparer, c'est violent n'est-ce pas? mais c'est bien d'en avoir conscience - nos enfants entre eux.

Ne croyez-vous pas qu'il serait plus juste pour tous de sortir de ce cercle vicieux et de toutes ces souffrances qui y sont associées?

Nous n'avons pas conscience de ce que cela génère, mais combien d'enfants souffrent d'être comparés à leurs frères et soeurs, de s'entendre dire qu'ils sont moins dégourdis, moins débrouillards que leurs petits copains de moyenne section, qu'ils sont en retard sur certains apprentissages, que leur moyenne est en dessous de celle de la classe? Vous même, n'en n'avez-vous pas souffert lorsque vous êtiez enfant?

Que cherche t'on à faire quand nous comparons, quel est l'objectif?

Ne pensez-vous pas qu'il est important que nous engagions notre réflexion à cet endroit?

Plus j'avance sur le chemin, plus je vois en chaque être son caractère unique, sa singularité et à travers elle toutes les richesses qu'il porte.

Certains ont fait de brillantes études et pourtant ne se réalisent pas pleinement, d'autres étaient en "décrochage ou échec scolaire" - cette société aime tout ce qui tire vers le bas, ça permet à certains de se sentir supérieurs et probablement mieux - et ont de forts potentiels qu'ils ignorent tant on leur a répété qu'ils n'étaient pas assez.

Combien de personnes osent vivre et réaliser leurs rêves?

Vous, tiens, qui me lisez!

Où en êtes-vous de vos rêves et vos projets? Où sont-ils? Ont-ils vu le jour ou les gardez-vous bien enfouis dans un espace où ils prennent la poussière, dans l'espoir secret que votre enfant intérieur vienne un jour leur offrir la possibilité d'exister?

Nous avons le choix les belles âmes, nous comparer, rivaliser, pour nous surpasser pour certains et nous dévaloriser pour d'autres ou alors, nous inspirer les uns les autres.

Ne cherchons pas à copier, imiter, mais observons les personnes qui osent et inspirons-nous de cette aisance à aller naturellement vers ce qui appelle.

Si cette personne crée son bonheur, elle me montre une part de moi que je ne vois pas encore.

Si cet autre va au bout de ses projets, elle m'enseigne que j'ai aussi cette ressource en moi.

Si ce frère, cette soeur, cette ami.e pousse les portes les unes après les autres, il me renvoie que sur mon chemin, des portes attendent d'être ouvertes.

Personne n'est supérieur les belles âmes et de fait, aucun n'est inférieur.

Des êtres ont avancé sur le chemin, ont re-connecté avec leurs potentiels, leurs capacités, leurs rêves et leurs projets, ils nous montrent que tout est possible dès lors que l'on y croit.

Quand vous vous racontez que votre histoire est un mélodrame dont le personnage principal va d'écueil en écueil, d'autres ont décidé que leur vie était une histoire fantastique.

Alors les belles âmes, quel choix faites-vous?

Quelle histoire avez-vous envie d'écrire et de vous raconter?...

Depuis le coeur,

Maïtika