đe rđšyđuđŠe dđs ađuđ„tđs sđcđĄađ§tđŹ...
- maitikacoeurarcenc
- 5 déc. 2023
- 4 min de lecture

Bon jour Ă vous ĂȘtres incarnĂ©s, Â
Hier, j'ai vécu une expérience éprouvante pour mon ùme.
Cependant, j'y ai rapidement vu l'enseignement et compris que s'il est une destination vers laquelle je suis guidée, le chemin ne sera pas celui que je pensais emprunter.
Agitée parce que bouleversée par cette immersion dans une sphÚre dont la fréquence ne vibre pas en moi, ma nuit a été mouvementée et le sommeil lointain, mais l'insomnie m'aura soutenue à écrire ce récit, que je vous partage depuis le coeur.
 đłđ đ§đđźđđȘđđ đđđš đđ đȘđđ©đđš đšđđđđđđ©đ
Il Ă©tait une vie, oĂč de nombreux ĂȘtres qui avaient atteints l'Ăąge dit adulte, s'Ă©taient octroyĂ© la qualitĂ© de sachant.
Forts de ce statut que leur conférait leur avancée en ùge, ils jouissaient de ce pouvoir auto proclamé, qu'ils exerçaient sur d'autres, plus vulnérables, et notamment des plus jeunes, vivant dans l'Úre de l'enfance et l'adolescence.
Ces adultes sachants, fiers d'incarner et d'exercer cette autoritĂ©, se sentaient comme des ĂȘtres suprĂȘmes et se vivaient comme des Dieux vivants, portant en eux des vĂ©ritĂ©s dont nul autre et certainement pas des enfants, pouvaient douter.
Oui mais voilà , ce que ces prétendus sachants ignoraient, c'est qu'in fine, ils ne savaient rien et encore moins que cette attitude fort déplacée n'avait rien de Divin. Pour qui y regardait de plus prÚs, il apparaissait clairement que cette im-posture aux allures royales, n'était autre que la manifestation d'un ego blessé les manipulant et faisant d'eux des arroseurs arrosés qui s'ignorent, nonobstant leur arrogant prétendu savoir.
Ces ĂȘtres Ă l'ego si Ă©gratignĂ© qu'il en Ă©tait boursoufflĂ©, se pavanaient, prĂ©tentieux, fiers de leur titre de souverain qu'ils arboraient tels les Regalia des rois de France, en des temps reculĂ©s.
Dans les coulisses, une autre réalité se disait à bas bruit, et racontait qu'en s'éloignant de leur naissance, ces individus avaient oublié deux principes fondamentaux.
Le premier, Ă©tant que chaque ĂȘtre qui vient au monde est souverain en son royaume, quel que soit son Ăąge et son statut, et le deuxiĂšme, qu'eux aussi ont Ă©tĂ© des enfants.
Des enfants désirés, aimés, choyés, bien souvent, mais néanmoins incompris, pas écoutés plus qu'entendus, dévalorisés, humiliés, blessés, dans leur corps pour certains et dans leur ùme, pour tous.
En Ă©voluant jusqu'Ă cet Ăąge "adulte" - du latin "đdđźlđuđŹ" qđźi a gđ«ađ§dđą - ces ĂȘtres conditionnĂ©s, ont perdu la mĂ©moire, leur Ăąme d'enfant, leurs rĂȘves, pour bon nombre d'entre eux, et se retrouvent Ă la mĂȘme place et la mĂȘme fonction que d'autres adultes avant eux, qui leur ont infligĂ© des souffrances - non identifiĂ©es ni soignĂ©es - faisant d'eux, pour le coup, non pas des sachants mais des ĂȘtres mal traitants.
Des personnages qui ne tiennent debout qu'en prenant appui sur la béquille de ce prétendu savoir que leur confÚre leur ùge, mais qui n'en savent pas plus que quiconque et trÚs souvent, bien moins que certains enfants.
Des ĂȘtres qui, retranchĂ©s dans leur forteresse, ignorent qu'ils ne savent rien et que ce royaume Ă©difiĂ© sur des fondations particuliĂšrement fragiles, pourrait s'effondrer, en un rien de temps, tel un chĂąteau de cartes.
Dans ce royaume au sein duquel ces adultes avaient pris le pouvoir, régnaient le chaos et la misÚre.
La connaissance et le savoir injustement appropriĂ©s, mimĂ©s par des personnages qui se pensaient Ă©rudits, mais n'avaient parcouru aucune contrĂ©e de la conscience qui les auraient illico ramenĂ©s Ă davantage d'humilitĂ©, n'Ă©taient la propriĂ©tĂ© d'aucuns et certainement pas de celles et ceux qui s'Ă©taient auto-proclamĂ©s sđcđĄađ§tđŹ.
Fort heureusement, l'espoir rĂ©gnait dans cet empire et il se disait que des jours meilleurs pourraient naĂźtre, grĂące Ă d'autres qui, bien qu'ayant atteint l'Ăąge adulte, avaient conservĂ© la mĂ©moire et leur Ăąme d'enfant, pansĂ© les blessures de ce tout petit en eux, qui, suffisamment guĂ©ri, empĂȘche l'ĂȘtre de devenir un prĂ©tendu sachant et lui confĂšre le divin pouvoir de la compassion et la vision claire.
Des ĂȘtres, qui apprennent Ă voir en chaque enfant, chaque adolescent, le souverain en son royaume, le guide sur le chemin, celui qui transmet autant qu'il lui est enseignĂ©.
Cette ùme incarnée, en pleine évolution, pour l'heure encore dans la saison du printemps, qui n'est autre que le reflet de notre enfant intérieur blessé, et peut, de par sa belle présence, nous accompagner sur notre chemin de guérison et nous offrir la possibilité de nous élever.
Cette histoire que je viens de vous conter n'est pas une légende, elle ne se déroule pas en des temps reculés, et n'a rien d'une fiction. Elle est celle de ce monde que d'autres ont construit avant nous et dont nous consolidons les fondations.
La bonne nouvelle, c'est que rien n'est immuable et cette histoire, que je viens de vous conter, peut connaĂźtre la fin la plus heureuse, tels ces rĂ©cits qui commencent par đąl Ă©đađąt uđ§e fđšiđŹ et ont bercĂ© notre enfance.
La particularité de cette histoire tient au fait que nous sommes en train de l'écrire et que la fin sera le reflet de ce royaume que nous choisissons d'édifier, laissant, à d'autres, qui viendront aprÚs nous, le soin de la raconter.
Un royaume oĂč la vie peut ĂȘtre douce et harmonieuse, vibrĂ©e par des ĂȘtres Ă©voluĂ©s qui savent ne rien savoir et au sein duquel chacun, enfant, adolescent et individu devenu adulte, n'a qu'une certitude, ĂȘtre un đpđ©rđnđi đŹađ e...
Uđ§ đ©ađ«tđgđ đeđ©uđąs lđ đođuđ«, pđ„eđąn d'eđŹpđšiđ« đe vđšiđ« đÌmđrđ eđ« đźn mđšnđe mđiđ„lđuđ«.
Avec Amour Infini et une infinie compassion pour les enfants, les adolescents et tous les adultes sachants, tellement meurtris...
MaĂŻtika Coeur Arc-en-ciel







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