Et la vie dans tout ça...

A vous qui êtes peut-être fatigué,

A vous qui êtes peut-être attristé,

A vous qui êtes peut-être morose,

A vous qui êtes peut-être découragé,

A vous qui êtes peut-être démoralisé,

A vous qui êtes peut-être désespéré,

A vous qui êtes peut-être déprimé,

A vous qui êtes peut-être...

par la situation que nous vivons depuis deux ans maintenant, n'oubliez jamais qu'il existe une énergie d'une puissance extra-ordinaire dont nous n'entendons parler dans aucun discours, aucun média, aucun reportage et qui se nomme la VIE.

Parce que la vie ça n'est pas vendeur et qu'il est toujours plus sensationnel de publier des gros titres aux mots accrocheurs tels que "massacre", "ravages", "catastrophe", "le virus se propage dangereusement", "quels sont les nouveaux symptômes", "un variant plus dangereux que les autres", "un nouveau pic de contamination", "les services de réanimation sont saturés", "des soignants au bout du rouleau", "Une crise sans précédents", "et si le pire était à venir" etc, etc...

On appelle cela la presse à sensations et ça marche. Vous savez pourquoi, parce que ça vient agiter nos peurs et que nos peurs ont besoin d'être nourries.

Et, pendant ce temps où les médias relaient les fausses informations qu'ils injectent sous forme de contradictions, d'injonctions, d'ambivalences attisant encore et encore le foyer de nos peurs sur lesquelles chaque nouveau titre porteur d'une énergie mortifère vient faire office d'huile qu'on jetterait sur le feu, personne ne parle de la vie. On en a presque oublié son existence au bénéfice de la mort, à tel point que j'en viens à me demander, des deux, de laquelle nous avons finalement le plus peur.

Et si nous nous trompions depuis le début? Et si ça n'est pas de la mort dont nous avons peur mais bien de la vie et de toutes les possibilités qu'elle nous offre.

Nous sommes arrivés à un tel point que nous avons peur de vivre pour ne pas mourir.

Je le re-dis NOUS AVONS PEUR DE VIVRE POUR NE PAS MOURIR.

Depuis deux ans, nous sommes rendus à l'état de morts vivants, déambulant tristement entre confinements et injonctions contradictoires, ruées vers les cafés et les voyages dès que les vannes s'ouvrent et réintégrant nos foyers quand ça nous est demandé. Petites bulles d'oxygène, généreusement offertes par des hommes qui, ayant perdu leur pouvoir personnel depuis longtemps se nourrissent de celui des autres. Je ne les blâme pas, c'est humain.

Oui mais voilà, dans cette enveloppe humaine, il y a un esprit spirituel qui connait. Il ne nous sauvera pas d'une mort certaine, elle est un rite de passage obligé et naturel - et oui! emoji sourire - pour chacun et pandémie ou pas, quand notre heure sera venue, cette autre fréquence nous appellera à aller vibrer sur ses ondes.

Pour l'heure, nous sommes là et bien là, présent au monde et à cette VIE qui n'a pas fui. Toujours là, dans sa grandeur et sa puissance, même si personne ne prend jamais le temps ni le soin de prononcer son nom.

Peut-être le moment est-il venu de reprendre conscience de son existence et de vibrer à nouveau sa fréquence.

S'éloigner pas à pas des vibrations morbides, sans les nier, elles font partie de la vie, mais privilégier les conversations, les moments de partage, les situations, les relations, tout ce qui nous permettra de nous ancrer à nouveau dans cette réalité de la vie et des nombreuses possibilités qu'elle nous offre, derrière le voile opaque de nos illusions, nos peurs et autres croyances limitantes.

N'ayez pas peur de lever ce voile et de créer les opportunités qui vous rappelleront combien vous êtes vivant, que votre pouvoir est grand et que vous avez la capacité de décider de la façon dont vous accueillez et vivez les événements.Célébrez la vie! Restez prudents, afin de prendre soin de vous et des autres, mais ne vous empêchez pas de respirer et de réaliser ce que vous êtes venu incarner (Emoji mains jointes).

Coeurdialement,

MAÏTIKA