"Je pense donc je suis"...et bien pas si sûr!

Ma pensée découle de celle d'Eckart TOLLE et d'un podcast que l'un de vous m'a partagé ce matin.

L'être humain que nous sommes, a tendance, je le répète souvent, à se "définir" selon telle ou telle caractéristique ou trait de la personnalité. Ainsi, on se présentera comme étant timide, fort, courageux, généreux, discret, parfois même comme femme ou compagnon de, fille de, frère de, mère ou père de....

Bref, rien qui ne dit qui nous sommes en vérité.

Le simple fait de nous "définir" porte l'énergie de la limitation. Pour moi, le verbe définir évoque la notion de contours, de quelque chose, d'un espace, clairement délimité, donc, même si étendu, malgré tout restreint.

Or, nous sommes tout le contraire de cela. Nommes sommes illimité, parce que NOUS SOMMES LA VIE.

Spontanément, peut-être vous direz-vous que la vie est limitée, puisque arrêtée, lorsque le moment est venu, par la mort.

Mais que sait-on de la mort si ce n'est la représentation que l'on s'en fait?

Si l'on part du principe que la mort est un pas-sage, tout comme la naissance en a été un, on parle ici de changement de fréquence et non pas pas d'arrêt de la vie. On peut éventuellement parler de fin de vie terrestre, mais pour autant la vie peut se poursuivre sur un autre plan, dans d'autres dimensions.

Se réduire à je suis ceci ou cela, en vient à croire et se faire tout petit, se limiter et se persuader que NOUS NE SOMMES QUE alors même que NOUS SOMMES TOUT. Je ne devrais même pas avoir à ajouter ce tout, puisque le fait d'ÊTRE contient cette évidence du TOUT.

Lorsque je me réduis à " je suis mes pensées, mes croyances, toujours en retard, pas capable de, effacé, fort...."je ne me laisse pas la possibilité d'être autre chose, d'accepter que je vibre d'autres états, d'autres potentiels.

Si je ne cesse de répéter que je suis fort, alors jamais je n'accueillerai ma fragilité et ma vulnérabilité, par peur d'être rejeté ou moins aimé par toutes celles et ceux qui me connaissent et cela induira de la souffrance.

Si je ne cesse de dire que je suis timide, je m'empêche de rencontrer cette part de moi pourtant audacieuse qui me permet d'oser et là encore, ça sera souffrant.

Chaque croyance que je nourris à mon égard vient poser la limite de qui je pense être, bloquant l'accès à tout ce que je pourrai vivre, vibrer, goûter, respirer, expérimenter en acceptant tout simplement d'être.

Cette pensée peut évidemment être transmutée, en prenant conscience que selon les moments - je vous rappelle que les énergies fluctuent constamment - je suis fort, fatigué, timide, vulnérable, en retard, agacé, plein d'humour, brillant, triste, créatif, inspiré, effacé, en avance, en retard, spirituel, matérialiste, je suis l'énergie, je suis le mouvement, je suis la vie.

Apprenons à incarner ce JE SUIS dans sa globalité et son immensité, sans contours ni limites puisque nous n'en n'avons pas.

JE SUIS, je n'ai pas besoin d'en dire davantage, car cela dit tout.

Prendre conscience de ce JE SUIS sans contours ni limites nous permet d'avoir accès à ce tout dont nous faisons partie et que nous constituons, d'ouvrir toutes les portes, de vivre tous les possibles, d'explorer tous les espaces, de nous épanouir et nous incarner pleinement.

Aussi, à partir d'aujourd'hui, peut-être pouvez-vous commencer à formuler à voix haute, juste pour vous JE SUIS et vous imprégner des puissantes vibrations de cet état.

Avec ce JE SUIS, vous prendrez pleinement conscience que la vie n'est pas extérieure à vous, la VIE c'est VOUS!

Coeurdialement,

MAÏTIKA Coeur arc-en-ciel