La trahison du point de vue des Stoïciens...

Bon jour les belles âmes, Nous avons tous eu, au moins une fois dans notre vie, le sentiment d'être trahi. Les mémoires liées à la blessure originelles se sont réveillées, et avec elles, une profonde sensation de tristesse et de déception.

Mais comment est-ce possible? Comment cette personne en qui nous avons une confiance absolue a t-elle pu "nous faire ça?"

Pour les stoïciens, celui ou celle qui est désigné comme le traître n'est pas responsable de la confiance que nous avons placée en lui / elle. C'est nous, et nous seul, qui avons choisi de faire confiance à cette personne, et ainsi nous projetons sur elle le fait qu'elle soit infaillible. Puisque je lui donne ma confiance, cette personne ne me trahira jamais. Mais est-ce possible? Connaissez-vous un être humain infaillible? Vous-même, l'êtes-vous?

Cela ne signifie pas que nous ne devons plus accorder notre confiance à personne, mais de là à espérer que l'autre réponde toujours à nos attentes et nos projections, avouez quand même que c'est illusoire!

Et vous, à y regarder de plus près, n'avez-vous jamais trahi?

Et bien moi si, plein de fois, et sans même en avoir conscience. J'ai trahi parce que des personnes ont placé en moi des espoirs, des illusions, des attentes auxquelles je n'ai pas répondu, tout simplement parce que c'est impossible. J'aime assez ce point de vue qui personnellement, m'a amenée à reconsidérer cette notion de trahison et à prendre conscience que l'autre n'est pas responsable ni garant de la confiance que je place en lui / elle. Cette responsabilité n'engage que moi. Je décide que je fais confiance à l'autre, mais l'autre n'a rien demandé ni été consulté. Qui me dit qu'il / elle est d'accord avec ça? Peut-être que si je lui disais "je te fais confiance", il me répondrait "écoutes, je ne préfère pas, c'est une responsabilité que je ne veux / peux pas porter".

Alors, peut-on parler de trahison?

Je vous laisse ici avec cette réflexion et la possibilité d'enrichir votre regard de celui des Stoïciens...

Depuis le coeur,

Maïika