La valse folle des répétitions...
- maitikacoeurarcenc
- 10 déc. 2021
- 6 min de lecture

Aujourd'hui les belles âmes, je viens vous parler des récurrences...
Situations, fonctionnements, énergie du verbe, que l'on reproduit encore et encore et encore. Inconfortables, douloureuses, éprouvantes et usantes, elles ne lâcheront rien tant que nous ne serons pas allé au bout du processus, n'aurons pas défaits un par un les noeuds qui empêchent la fluidité et la compréhension. Du temps il en faudra et de la patience aussi, pour arriver au bout du bout et faire taire cette peur, née d'une croyance qui, alimentée au fil du temps, nous faisait répéter encore et toujours dans une valse à nous donner le tournis.
La vie, dans son immense bonté, n'aura de cesse de nous proposer des tours de piste, nous laissant nous griser tel un derviche tourneur, tournoyant de plus en plus vite au point de s'envoler ou au contraire, creuser une tranchée dans laquelle nous enterrer. Parce que ça donne quand même cette impression très inconfortable, voire étouffante, que de tourner en rond au point de s'enfoncer et se demander comment sortir de ce mécanisme infernal.
La bonne nouvelle, c'est que nous le pouvons, toujours!
Mettre un terme aux répétitions est un sacré enseignement.
Pour y parvenir, il suffit encore et toujours de prise de recul et de conscience. Se poser et constater que tout ceci a un air de déjà vu et qu'il est des paysages bien plus agréables à contempler. Pas de souci, en alchimiste que nous sommes, nous allons pouvoir changer le décor. Du temps, de la patience, de la bien-veillance et du travail permettront ce tour de magie, là où l'âme-agit...
J'observe donc : la dernière fois que j'ai vécue cette situation, c'était quand?
Comment ai-je agit? Dit?
Quelles ont été les conséquences?
Comment me suis-je senti?
Qu'est-ce que j'en ai compris, si j'en ai compris quelque chose?
Aujourd'hui, de quoi ai-je en-vie?
Est-ce que je re-fais la même chose en m'attendant à un résultat différent? (Cf titre du post - Emoji sourire).
Qu'est-ce qui me pousse à agir de telle ou telle façon, alors que je sais pertinemment que cette situation ne me convient pas et que ces répétitions sont douloureuses?
Si je fais, dis, impulse telle ou telle chose, à quel résultat est-ce que je m'attends?
Quelle peur est-ce que j'identifie?
D'où vient-elle?
Est-elle fondée ou est-ce peut-être celle de ma mère, mon père?...
Comment puis-je y faire face, la décortiquer jusqu'au bout?
Que peut-il m'arriver de pire si j'impulse telle action?
Pourquoi est-ce que je pense que c'est ce qui peut m'arriver?
Je vous invite d'ailleurs, si vous ne l'avez pas encore lu, à vous procurer le petit livre de poche intitulé PEURS ET CROYANCES, de Lise Bourbeau.
Chaque situation qui se rejoue est une invitation à la réflexion afin de sortir de ces schémas dans lesquels nous nous sommes enfermé. Alors oui, il va en falloir du travail et de la volonté pour décortiquer, démêler, re-visiter chaque situation similaire et noter les chemins empruntés à chaque fois. Mais à l'arrivée, quelle que soit le temps dont nous aurons besoin, on finit par y arriver.
Je viens de mettre 10 ans les belles âmes! 10 ans pour comprendre ce qui faisait que quelque chose de très inconfortable et de plus en plus in-supportable au fil du temps, se re-présentait régulièrement et de plus en plus souvent. 10 ans pour comprendre que, comme le dit EINSTEIN, c'est une folie de faire toujours la même chose en s'attendant à un résultat différent. Mais je ne me blâme pas, c'est ainsi, il m'a fallu tout ce temps pour entendre que là où je plaçais mon optimisme, je n'investissais pas au bon endroit.
Aujourd'hui que j'ai vu, entendu et compris, évidemment que je trouve tout ceci clair comme de l'eau de roche, mais uniquement parce qu'à force de travail, j'ai levé le voile, un petit peu plus, jusqu'à ce que je retrouve pleinement la vision, celle à 360°, la vision de l'aigle!
Celle qui permet de TOUT voir, de prendre en considération tous les éléments, chaque détail, qui, aussi infime soit-il, a une importance capitale.
Alors oui, avec un réel travail sur soi, on finit toujours par comprendre et se libérer de répétitions qui nous font tourner en rond.
Cette capacité à comprendre les récurrences et, du coup, ne plus les accepter, induit nécessairement de grands changements et, pour notre bien et celui de tous, doit servir, je crois, le collectif.
C'est ainsi que je viens faire la transition avec cette situation sanitaire que nous vivons depuis 2 ans maintenant.
2019, c'est là que tout a commencé.
Après que le nom de ce virus ait changé à plusieurs reprises, de nom et de genre (le, puis la), il n'est plus question de puis 2 ans, que de ça, la COVID 19.
Sur toutes les bouches, dans toutes les conversations, sur tous les tons, dans tous les lieux on en parle encore, encore et encore.
Et on nous annonce des mesures, encore et encore et encore.
Et on recommence, encore, encore et encore.
Et rien ne change et .....
Insupportable récurrence, de mon côté en tous cas.
Dès le début, j'avais écrit un post sur mon facebook personnel dans lequel j'expliquais combien ce nom m'interpellait, j'y entends depuis bientôt 3 ans, CO-VIDE : FAIRE AVEC LE VIDE.
Et nous y avons été bien obligé avec le 1er confinement qui nous a finalement "privé" de tout.
Un retour, au rien, faire avec le peu, prendre conscience de ce que l'on a, un état des lieux, rude pour certains, fatal pour d'autres (je parle ici du plan de l'âme) alors même que j'y vois, mais ça n'est que mon humble avis, l'opportunité de re-venir à l'essentiel. Bien des familles d'ailleurs, dans mon entourage en tous cas, on re-découvert le plaisir de manger tous ensemble (fini les entraînements tardifs qui font qu'on ne prend plus certains repas en commun), de regarder la télé ensemble, de jouer, ensemble toujours,
à des jeux de sociétés remisés dans les placards depuis la fin de l'enfance.
Pour d'autres, c'est un retour à des plaisirs perdus tels que la lecture, les loisirs créatifs, le bricolage, la marche à pieds dans la limite du temps et du km autorisé, ou pas...., pour d'autres une rencontre et / ou un retour à soi.
Toucher du doigt l'essentiel et voir à quel endroit se situe notre vie.
Douloureux pour certains, révélation pour d'autres, source de stress, d'angoisse ou de joie, chacun a vécu ce qu'il avait à vivre et rencontré l qu'il avait à recevoir.
Que de bonnes intentions posées en cette période, fini tous les travers dans lesquels nous ne tomberions plus, qui nous font perdre notre temps, notre énergie et notre argent, souvent. Plus belle la vie, et nous étions près à rester sur cette voie qui ma foi, pour certains toujours nous assurait une vitesse de croisière qui n'était pas pour nous déplaire.
Puis le temps du confinement fut venu et avec lui toutes les bonnes intentions perdues. Oh pas pour tous certes, pour qui le changement radical ne laissait plus possible aucun retour en arrière.
Nous sommes repartis de plus belle, plus vite même, dans la peur probablement de ne pas pouvoir assez profiter. Vite vite et donc manquer de temps à nouveau, celui-là même qui nous a généreusement été offert pendant un mois et demi pour prendre soin de nous, de nos vies et en-vies...
On vit à nouveau, les cafés, les restos, les vacances, tout le monde se rue sur les plages, mu par cette irrépressible besoin d'en profiter encore et encore, toujours plus (c'est qu'il y en a des vides à combler...), et bim, 2ème confinement.
Alors version plus light, certes, mais confinement quand même. Petite tape gentille de l'Uni-vers sur notre épaule "Dis-donc toi, tu n'avais pas dit que tu ne repartirais pas dans une course folle, que tu prendrais davantage soin de toi, que tu reviendrais à davantage d'essentialité?..."
Bref, récurrence quand tu nous tiens...
Et depuis quelques jours, je n'ai de cesse de me dire, mais que répétons-nous que nous n'avons pas compris pour que cette situation se rejoue encore et encore?
Et si cette pandémie venait nous enseigner quelque chose que pour la plupart d'entre nous, nous ne voyons pas?
Et si la solution pour sortir de cette tranchée dans laquelle nous sommes en train de nous enterrer, était de nous demander, chacun individuellement, qu'est-ce que nous répétons qui ne fonctionne pas?
Qu'est-ce qui fait qu'individuellement j'ai un fonctionnement qui va à l'encontre de ce que je suis invité à faire?
Qu'est-ce que je ne vois pas, ne comprends pas?
De quoi ai-je peur si j'agis différemment?
D'où vient ma peur?
C'est une prise de conscience individuelle qui peut permettre au collectif de s'engager sur une autre voie et marcher vers un avenir meilleur. Je vous invite d'ailleurs, à re-lire ou à découvrir la légende Amérindienne du colibris.
Certes nous n'allons pas tous au même rythme, mais je crois que si chacun commence par faire sa part et inspire un autre, puis un autre, qui à son tour en inspirera quelques autres, alors nous pourrons nous sortir de cette situation et surtout nous en sortir plus grands, plus sages, plus vivants.
L'occasion peut-être pour moi de m'assurer que je ne tombe pas à nouveau dans ma vieille récurrence et que cette fois, je place mon optimisme au bon endroit..(Emoji clin d'oeil + sourire yeux fermés joues roses).
Coeurdialement,
MAÏTIKA







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