Quand nos rêves d'enfant deviennent réalité...
- maitikacoeurarcenc
- 23 mars 2023
- 3 min de lecture

Bon jour les belles âmes!
Vous souvenez-vous de l'enfant que vous êtiez, des rêves qui étaient les vôtres et de ce que vous répondiez quand un adulte vous demandait "qu'est-ce que tu voudrais faire quand tu seras grand.e?"
Quand tu seras grand.e...Sous entendu, quand tu seras adulte.
Mais dans cette formulation, j'entends autre chose. J'entends "quand tu te seras re-connecté.e à ta part Divine, et que tu auras plus ou moins conscience de tes capacités, tes potentiels et ta grandeur infinie". Voilà ce que j'entends par "quand tu seras grand.e". Parce que je crois, que pour réaliser ses rêves d'enfant, il est nécessaire de contacter cette part de nous qui ne se / nous limite pas.
Je reçois actuellement, les enseignements de sagesse d'un homme médecine Anishinabe - se traduit littéralement par "enfant de la Terre Maman" - et sa kokom dans leur langue (sa compagne). Récemment, j'ai été invitée à chercher une photo de moi enfant, me plonger dans les yeux de cette petite fille qui devait avoir 8 ou 9 ans et laisser venir ce qui se présentait, dans cette connexion d'âme à âme.
Très rapidement, je me suis souvenue qui j'étais en vérité et que mes rêves ne m'ont jamais quittée : être danseuse et "m'occuper des gens".
J'étais joueuse, toujours en train de rire malgré une profonde tristesse intérieure, je n'aimais pas voir des personnes malades, en situation de handicap, de précarité, de fragilité, je passais des heures dans des lectures qui rendaient mes parents malades mais qu'ils n'ont jamais censurées - inceste, viol, adolescent⋅es drogué.es, prostitué.es, interné.es parfois (avant ça se disait ainsi) témoignages de parents dont les enfants se sont suicidé -
Des heures suspendue par les pieds au trapèze du portique installé dans le jardin familial, la tête en bas, parce que déjà, j'aimais voir la vie sous un autre angle. Je dansais tout le temps, organisais des "pestacles" dans le salon pour toute ma famille qui acceptait gentiment de jouer le jeu des spectateurs ravis d'être conviés.
Je me fabriquais des cabanes qui ressemblaient à des tipis avec des couvertures que j'accrochais à l'étendoir à linge.
Je dansais encore, et puis je me faisais des ami.es, celles et ceux dont personne ne voulait à l'école, parce qu'ils "étaient moches", "mal habillés" ou "sentaient mauvais", les enfants peuvent se montrer cruels entre eux.
Et puis j'ai grandi, dansé sans quasiment jamais m'arrêter, élève assidue, investie, la danse était ma famille, mon clan, l'expression du corps était pour moi aussi vitale que le fait de respirer. J'ai noué des amitiés avec des enfants, des ados dont le parcours de vie était "compliqué". J'invitais, avec l'accord de mes parents, à manger, se doucher, dormir, j'aimais ce prendre soin qui était aussi naturel que danser.
Et puis j'ai grandi, passé des caps, exercé plein de métiers, revenant toujours vers le prendre soin, comme attirée par un aimant, et toujours par des rencontres donnant naissance à des amitiés avec des personnes au parcours de vie difficile. La danse, toujours, plusieurs heures par semaine.
Et puis il y a de cela quelques années, après un burn out, changement de vie radical ou plutôt, recentrage et alignement sur qui je me découvre être en vérité. Je renonce à ma fonction de travailleur social, je prends un peu de repos et décide d'enseigner la danse comme je la vois et la ressens.
Dans un autre post, je vous partagerai le déroulé, la danse, le confinement m'ont amenée tout naturellement vers le soin, holistique. Celui qui me parle, me nourrit, m'enrichit parce qu'il chérit l'âme.
Et vous, quels étaient vos rêves d'enfant, les avez-vous réalisé?
Vous êtes grand.e, n'en doutez jamais, quoi que l'on vous dise.
Coeurdialement,
Maïtika Coeur arc-en-ciel







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