Qui vivra, verra...

Bon jour les belles âmes, Vous savez ce que j'aime particulièrement et que j'apprécie de plus en plus dans cette vie qui nous est offerte? Notre grande capacité à voir, et quelle chance! Je ne vous parle pas du regard, voilé, flouté, rendu opaque par le voile de nos illusions, mais de la vision, ce don de voir au-delà des apparences. D'ailleurs, je ne peux m'empêcher d'observer que plus cette vision consciente, possible depuis AJNA, s'aiguise, plus mon acuité visuelle baisse.

Ce qui soulève une question, ou plutôt une réflexion...

Avec le temps et l'avancée en âge, l'acuité visuelle de la plupart des individus diminue. Est-ce dû au vieillissement de nos cellules, à un phénomène physiologique, ou à la conscience qui prendrait sa place et nous ramènerait davantage du côté de l'intuition et du sentir?...

Si je viens vous parler de ce potentiel aujourd'hui, c'est pour vous rappeler qu'il est présent en chacun et que nous avons tendance à l'oublier. Aussi, lorsque nous vivons des expériences, notre regard va créer notre réalité. Ce que je vois de ce que je vis donne naissance à l'histoire que je vais commencer à me raconter et alimenter au quotidien. Et ce que j'oublie, c'est qu'à tout moment j'ai la possibilité de retourner ma longue vue et observer ce que je vois depuis l'autre côté de l'objectif. Tiens, la situation n'est plus la même, une autre réalité m'apparaît, c'est une autre histoire qui est en train de se raconter.

Je crois que tous ces autres qui nous entourent et avec lesquels nous partageons ces expériences, viennent nous montrer combien il y a d'histoires différentes alors que nous vivons la même situation. Seulement, nous ne regardons pas tous par le même prisme et dans cette histoire commune, chacun se raconte la sienne.

Ce que je retiens de mes expériences, c'est qu'il n'y a pas de fatalité, rien n'est figé et nous ne sommes enfermés que dans des espaces dans lesquels nous nous contraignons seul, convaincu de cette réalité que nous avons créée (la fameuse allégorie de la caverne de Platon). Or, nous avons la capacité de sortir dès que nous le décidons puisque nous sommes la clé.

Il ne s'agit pas de tenter de quitter l'expérience, en essayant d'en sortir par tous les moyens, mais de prendre conscience que je peux changer mon point de vue à tout moment, créant une autre réalité qui m'offrira un nouveau souffle et l'élan de sortir d'un espace dans lequel je me suis enfermé. Aussi, l'expérience prendra fin lorsque j'aurai compris qu'en changeant d'optique, je change de réalité me permettant de me diriger vers la porte de sortie.

Prenez le temps d'observer ce que vous êtes en train de vivre en ce moment et qui vous est inconfortable, voire éprouvant et ou douloureux. Tournez la longue vue et observez avec attention ce que vous voyez depuis depuis l'autre côté de l'objectif.

Je terminerai ce post par ce proverbe maori qui dit Tourne toi vers le soleil et l'ombre sera derrière toi". Dans chaque expérience que vous vivez, le soleil, la lumière son bien présents, si vous ne les voyez pas, c'est que vous ne regardez peut-être pas au bon endroit.

Je vous souhaite de profonds regards à poser sur ce que vous vivez.

Depuis le coeur,

Maïtika