𝐐𝐔𝐀𝐍𝐃 𝐋𝐄 𝐌𝐎𝐔𝐕𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐓𝐑𝐀𝐃𝐔𝐈𝐓 𝐂𝐄 𝐐𝐔𝐈 𝐍𝐎𝐔𝐒 𝐑𝐄𝐌𝐔𝐄

Dérivé du verbe latin 𝐦𝐨𝐯𝐞𝐫𝐞 traduit par 𝐫𝐞𝐦𝐮𝐞𝐫, le mouvement est induit par ce qui nous re-mue.

Notez ici la référence à la mue du serpent, cette couche ancienne, qui après un processus naturel de mutation permet au reptile de faire peau neuve.

Tout ce qui nous met en mouvement vient d'une énergie qui nous remue, à un degré variable.

Mon organisme a des besoins, mouvement interne induisant le mouvement manifesté (se lever, manger, boire, dormir, éliminer, marcher, s'asseoir, etc...).

Quand je choisis de vivre sur un certain plan de conscience, je sens ces deux états, de l'in au visible.

Je vis la même dynamique sur le plan émotionnel et comment ce qui me re-mue intérieurement induit l'action voire la ré-action, dans l'expression physique, comportementale, orale, artistique...

Influencée par ces énergies lunaires dans le signe du verseau - et comment le verseau nous signifie - je sens l'intensité de la présence de l'élément air et combien il est palpable.

La respiration, l'expression, le mouvement, tout est en lien avec l'air, combien nous pouvons en manquer, ou au contraire avons besoin de l'expulser, souffler.

L'air que l'on respire, l'air conditionné - nous en sommes quand même arrivés à ce point -, la pression, la dépression, l'inspiration, l'expiration...

L'air est partout, en nous, tout autour de nous et n'en n'être pas conscient nous éloigne de la vie et son mouvement naturel.

J'observe qui je suis, respirant au milieu de ce tout qui lui-même respire et m'inspire, ce qui me remue et peux me conduire à l'impulsivité.

M'observer dans ces puissantes énergies du moment me r-enseigne sur mon état profond. Climat né d'une histoire terrestre vécue dans la perception souvent altérée, et de cet air vicié que nous finissons par respirer, de tout ce qui nous pollue.

Ici il n'est plus question de peurs, l'aspiration est à l'élévation. Les émotions enfouies ne demandent qu'à être vues, entendues, exprimées à voix hautes, du moi au SOI, dans une intimité chère et précieuse.

Comme il est apaisant de les voir en vérité, de poser des mots où ils n'étaient jamais venus, d'entendre au sens de comprendre, de voir et possiblement sentir, toutes ces couches qui se sont accumulées, débordant parfois jusque dans le corps en sur-poids.

Respirer, enfin, plus tranquillement de ce qui vient m'alléger d'oser regarder cet in-connu jusqu'alors qui ne cessait de me re-muer.

Belle mutation à vous, si vous vous sentez dans cette aspiration...

Vibratoirement

Florence